L’impact de l’immigration sur l’économie française : sortir du « cercle vicieux » et prioriser l’emploi
L’immigration, dans ses réalités actuelles, aggrave les problèmes structurels de l’emploi en France. En moyenne, et malgré les trajectoires de réussite individuelle, les immigrés sont moins en emploi que les natifs et tendent à réduire la productivité du fait de leur plus faible qualification.
Elle dégrade les comptes publics. Selon l’OCDE, les recettes budgétaires apportées par les immigrés ne financent que 86% des dépenses publiques qui leurs sont affectées – avec des écarts évidents selon les types d’immigration. Seules l’Estonie et la Lituanie présentent de plus mauvais ratios budgétaires que la France.
L’immigration bénéficie principalement aux secteurs économiques abrités de la concurrence internationale (en particulier la construction et la sécurité) et pénalise indirectement les secteurs exposés comme l’industrie par le surcroit de prélèvements qu’elle entraine – du fait d’une contribution négative aux finances publiques.
Dans sa forme actuelle, l’immigration présente des effets contradictoires sur notre économie. D’un côté elle contribue à résoudre certaines pénuries de travail sectorielles ; de l’autre côté elle dégrade globalement le taux d’emploi du pays au niveau macro et accentue ainsi le déséquilibre de nos finances publiques ainsi que celui de notre déficit de production de biens et services exportables. Elle ne cause pas, mais accentue les principaux maux de l’économie française : insuffisance de travail, insuffisance de production, déficits des finances publiques.
Pour sortir de ce « cercle vicieux », il apparaît nécessaire de réformer conjointement le système français de formation, notre modèle social et notre politique d’immigration, afin de rendre à l’économie française un taux d’emploi au moins comparable à celui de ses concurrents.
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